Jean Cece

Démarche Artistique


Par ses instantanés, Jean Cécé révèle l’invisible, les traces laissées par l’homme dans l’environnement urbain.
Son questionnement sur le rapport de l’homme à son environnement est très proche de la pensée de Guy Debord, qui théorise dans les années 60 l’idée de la dérive, c’est-à-dire le renoncement aux parcours habituels que nous établissons au quotidien, qu’il s’agisse de se rendre au travail ou d’aller faire ses achats. La dérive, c’est se laisser aller aux sollicitations du terrain et des rencontres qui y correspondent.C’est dans cette idée que dans paris évoluent les affichistes, comme Jacques Villeglé ou Raymons Hains, et dont le travail de Jean Cécé est aujourd’hui très proche.

De façon similaire, Jean Cécé tente de capturer ce que l’individu, dans l’architecture urbaine, laisse de son passagen, de ces endroits qu’il prend pour acquis. Ainsi par la série « street ball », il représente les boules positionnées sur les poteaux des rues de Paris, recouvertes de traces d’encre laissées par les street-artistes.
Par son œil, l’artiste nous suggère un nouveau chemin à suivre, pour poser un autre regard sur la ville.


Biographie


Jean Cécé est né en Guadeloupe en 1963 et qui vit aujourd'hui à Paris. Psychothérapeute de formation et photographe depuis les années 80, il n’a cessé d’exposer depuis 1995 à Londres, Séoul, New York, Los Angeles, Mexico, Amsterdam, Tokyo...
Au cours de ces voyages, il a crée une grande collection d’images : photographies de murs urbains, affiches déchirées, tags et graffitis dont il donne, influencé par sa formation initiale, une interprétation stricte.


Oeuvres