Nathalie Rothkoff est une artiste peintre qui aime la dissimulation, l’imperceptible. Son travail se situe à mi-chemin entre la sculpture et la peinture mais il est avant tout un propos sur la couleur et la vibration de la lumière. « le déplacement du spectateur modifie la perception qu’il a du tableau, la lumière se modifie, le motif peut disparaître, la couleur change », confie-t-elle.
Sur un support neutre, le motif peint, ici le rectangle, est enfoui sous la matière qui est elle-même une stratification. Une géométrie reprend celle du paysage, de son organisation par l’homme, le terrain manufacturé, le territoire. La matière de la peinture est là pour capter la lumière, jouer avec elle, faire vibrer la surface et créer des limites.