Serty31

Démarche Artistique


Serty 31 exerce le métier de directeur artistique et nourrit une passion dévorante pour l’art, le design, l’architecture mais également pour les jouets, les nouvelles technologies et le street art, ce qui l’a tout naturellement amené au mouvement Graffuturisme. Le graffuturisme correspond à un terme inventé par l’artiste Américain Poesia en 2010, lorsqu’il décide de regrouper plusieurs artistes décidés à faire évoluer leurs graffitis vers un nouveau type d’œuvre, à la fois plus complexe et plus abstraite que le graffiti traditionnel. À mi-chemin entre la scène underground et les beaux arts, le graffuturisme s’applique aussi bien dans la rue que dans les ateliers artistiques. Variant de l’abstraction géométrique à la figuration déconstruite, certaines œuvres peuvent faire référence aux artistes italiens du courant futuriste et leur constante quête de représentation de la vitesse du monde moderne.


Biographie


Serty31™ est le nom d’artiste d’Alexandre Rajkovic. Né en 1978, il travaille et vit à Paris. Serty31™ vient du verbe « sertir » qui caractérise son éternelle obsession de parfaire et d’enrichir les supports exploités afin d’y apposer sa touche esthétique et de donner une enveloppe corporelle graphique des plus poussée, véritable signature de l’artiste. Le chiffre 31 est l’anagramme de l’arrondissement où il est né et s’est initié au graffiti ; il fait référence au célèbre dessin animé « Ulysse 31 » qui lui donna sa passion pour l'univers futuriste qu'il se forgea, faisant l’étroite correspondance avec le jour de naissance de son fils. L’approche de Serty 31 est axée sur un design graphique aux lignes pures, aux couleurs vives et à l’esthétique extrêmement travaillée, inspiré par l’univers Manga de son enfance. Il grandit et passe son enfance dans le quartier métissé du Chinatown Parisien du 13ème arrondissement, où la culture asiatique est sa principale source d’inspiration avec ses enseignes lumineuses, ses codes typographiques imposants, ses mangas colorés, ses super héros aux allures robotiques, et ses dessins animés futuristes venus d’Asie. Après s’être exercé durant plusieurs années, il rejoint en 1994, les membres du célèbre collectif de Graffiti/Writers les « KCA » originaire du sud parisien, connus pour leurs styles affirmés et leurs fresques des plus poussées, recouvrant les murs de chrome des usines abandonnées de la capitale et de sa proche banlieue durant les années 90. À partir de 2000, il affine son univers artistique et aborde alors le graffiti avec une démarche de plus en plus constructive, ce qui lui vaut d’être reconnu pour son style graphique aux lignes nettes et précises. Formé et diplômé en Arts Graphiques en 2003, il se spécialise en design graphique et réalise de nombreux projets pour le compte de grands groupes (logo Planet Sushi en 1998, Sony, Gas Bijoux, SNCF, Le Shop, Triiad, Homecore, Santi, Espace V.O, Bindi, Wad, Léo Burnett, MyMilkyWorld™,…), qui lui permettront de développer un langage graphique méticuleux et ordonné qu'il utilise dans ses productions personnelles. De 2004 à 2013, il enchaîne les allers-retours aux États-Unis où il se forme aux techniques du muralisme pendant près de 10 ans et, après avoir réalisé sa plus grande fresque (500m²) pour la ville de Houston, il rentre en France et développe sa technique si personnelle. On reconnaît ses œuvres que l’on pourrait qualifier de graffico-abstraites, faisant appel à des couleurs vives et contrastées, des lignes pures entrecroisées, des plans déstructurés par des explosions de formes graphiques, et par l’utilisation de peinture phosphorescente. Un style qu’il qualifie de « Neograffiti » : un univers vectoriel, futuriste, robotique, aux couleurs puissantes et aux lignes complexes, composé d’architectures géométriques donnant une modulation avant-gardiste à ses réalisations. En 2017, il organise la 1ère édition du « Street/Art Festival » à Villejuif, et devient commissaire de l’exposition « L’École Clandestine En décembre 2018, Serty31 concrétise son rêve en réalisant une fresque dans le très célèbre quartier de Wynwood à Miami, lors de l’événement ART BASEL.


Oeuvres