Kouka

Démarche Artistique


Kouka, artiste peintre franco-congolais, concentre ses oeuvre sur le thème de l'essence de l'Homme et de l'identité en confrontant ses propres origines. Son expression artistique s'exprime par le biais de différents medias: la peinture, le graffiti et le rap.
Il utilise à la fois la bombe et le pinceau. Ses principaux supports d’expression artistique sont des éléments de récupération : du papier, du carton, du bois. Il travaille également dans l'espace public, sur des murs ou sur toile.

Le geste de Kouka est spontané et laisse apparaitre volontairement des imperfections. Son travail s'oriente vers l'autoportrait auquel il superpose des écritures qui apparaissent comme un rappel de ses premiers graffitis. Elles deviennent des symboles indéchiffrables où le langage n'est plus exprimé et la force du signe libéré.

La palette de Kouka est principalement constituée de noir et de blanc, choix qu'il justifie de la manière suivante "Ma peinture est très expressive, et dans mon travail, je cherche à sculpter la lumière, tout en plaçant en confrontation ces deux couleurs. Le plus souvent, elles ne se mélangent pas dans l’œuvre, mais se confrontent, se séparent, pour donner un ensemble très contrasté. Je pense que c’est un moyen d’aller au plus proche du propos que je veux exprimer".


Biographie


Kouka Ntadi est né à Paris en 1981. Fils d’une dramaturge française et d’un artiste congolais, il est aussi le petit-fils du peintre expressionniste Francis Gruber. Il est diplômé de l’école des Beaux-Arts d’Avignon.

C’est en 2008 que naît la fameuse figure des Guerriers Bantus qui deviendra le symbole de l'homme universel dans le travail artistique de Kouka. Lors d’un voyage à Libreville au Gabon, il découvre ce qui aurait dû être le Centre International des Civilisations Bantoues. Initié il y a plus de 20 ans, le projet inachevé est reconverti en camp d’entraînement militaire. En y apposant ses "Guerriers Bantus" comme figure de mémoire, il marque sa première empreinte urbaine singulière qui fera ensuite le tour du monde.
En résidences successives à Jardin Rouge à Marrakech entre 2013 et 2015, il expose une vingtaine de palissades de guerriers bantus.


Oeuvres